Montréal, le 2 mai 2006 – L’association Transport 2000 Québec accueille aujourd’hui avec satisfaction la nouvelle déduction accordée aux usagers du transport en commun urbain par le nouveau gouvernement conservateur. En effet, depuis 1998 Transport 2000 réclamait une telle mesure pour soulager la classe moyenne qui utilise les transports collectifs dans les centres urbains du Québec et du Canada.
On se souviendra qu’au mois de mai 1998, un forum national sur le transport en commun organisé par Transport 2000, et appuyé d’ailleurs par le groupe Pollution Probe de Toronto, avait permis de dégager un large consensus sur cette question, entre autres initiatives nécessaires à la relance du transport en commun dans les grandes villes. De plus, même le comité permanent des Finances avait recueilli l’assentiment unanime des partis politiques à la Chambre des communes peu de temps après. Malheureusement, le gouvernement libéral et le ministre des Finances d’alors Paul Martin avait rejeté cette recommandation dès 2001. Enfin, Transport 2000 considère cette décision fiscale comme très progressive et exprime même son étonnement qu’elle soit finalement mise en place par un gouvernement conservateur.
Toutefois, l’organisme se dit toujours préoccupé par l’absence d’investissements majeurs pour rajeunir et relancer les réseaux de transport en commun, qui ont fait les frais de compressions importantes de la part des provinces et des municipalités dans les années quatre-vingt-dix. En dépit de certaines interventions ciblées, le développement des services et la modernisation des équipements se fait toujours attendre, ce qui ralentit les gains de productivité et la croissance économique, de même que l’employabilité de nombreux citoyens.
Source : Normand Parisien (514) 932-8008
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