Un texte de Catherine Bouchard, ICI.Radio-Canada.ca
Les candidats à la mairie de Trois-Rivières sont unanimes : le projet de train à grande fréquence (TGF) entre Québec et Windsor aurait un effet bénéfique sur l'économie de Trois-Rivières. Les trois aspirants maires espèrent tous que Via Rail choisirait l'ancienne gare comme point d'arrêt dans le centre administratif de la Mauricie si le projet se concrétisait.
Ce dernier revient souvent dans l'actualité. À deux semaines du budget fédéral, plusieurs se demandent si le gouvernement investira pour créer cette ligne de transport.
Ce serait un projet extrêmement porteur pour Trois-Rivières, qui pourrait avoir un impact économique, touristique et environnemental important , soutient Éric Lord, qui brigue la mairie.
Les trois candidats s'entendent pour dire que l'ancienne gare devrait accueillir les passagers, puisque les installations sont déjà existantes, que l'endroit se situe au coeur de la ville et que l'ancienne gare appartient actuellement à la Ville de Trois-Rivières.
Je pense qu'en ce moment, sur la rue Champflour, près de Saint-Maurice, c'est un bon endroit. C'est un bon axe. C'est près de l'autoroute. C'est en plein coeur de la Ville de Trois-Rivières. C'est aussi à proximité du centre-ville et, bien sûr, c'est près des différents sites domicilaires [existants] ou à venir , souligne Jean Lamarche.
Les candidats voient tous dans ce projet une grande opportunité touristique et commerciale pour la ville.
Il ne faut pas faire de l'étalement urbain et construire des nouveaux quartiers. Au centre-ville, on a déjà tout ce qu'il faut pour faire une gare à partir de l'ancienne gare actuelle. Il s'agit de bonifier, de rendre ça adéquat. Pour moi, c'est très très clair et ça fait aussi que les gens arrivent au centre-ville et ils peuvent aller n'importe où dans la ville , mentionne Jean-François Aubin.
Certains rêvent même à des développements domiciliaires autour de la future gare, si le projet reçoit le financement nécessaire à sa réalisation de la part du gouvernement fédéral.
Avec la pénurie de main-d'oeuvre qui touche la région, les trois candidats mentionnent que des travailleurs montréalais pourraient faire le trajet de train d'une heure pour aller travailller à Trois-Rivières. Pour les gens de Trois-Rivières, ça devient possible d'aller travailler à Montréal , souligne M. Lamarche.