Le ministre des Transports, Robert Poëti, annoncera lundi l’abolition de l’Agence métropolitaine de transport (AMT).
Une source sûre a pu confirmer au Devoir les informations rapportées vendredi soir par Radio-Canada, à savoir que l’AMT sera remplacée par deux entités : le Réseau des transports métropolitains (RTM) et l’Agence régionale de transport (ART).
Le RTM absorberait les Conseils intermunicipaux de transport (CIT) et se chargerait de la gestion des trains de banlieue, tandis que l’ART aurait un mandat de planification et serait gérée conjointement par des élus de Montréal et des experts du gouvernement du Québec. Les sociétés de transport de Montréal (STM) et de Laval (STL) ainsi que le Réseau de transport de Longueuil (RTL) demeureraient indépendants.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, a déjà plaidé en faveur d’une société métropolitaine des transports gérée par des élus de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
La porte-parole de l’AMT, Fanie Saint-Pierre, a indiqué que le ministre Poëti a rencontré le p.-d.g. de l’AMT, Nicolas Girard, vendredi après-midi. « Je ne peux pas vous confirmer la forme que va prendre tout ça, a-t-elle affirmé en entrevue. C’est la prérogative du gouvernement de définir et de choisir le modèle de gouvernance. »
M. Poëti avait déjà annoncé, en début d’année, son intention de revoir la gouvernance de l’AMT, laissant entrevoir la possibilité qu’elle ait un rôle limité à celui d’exploitant de trains de banlieue.
L’AMT exploite 6 lignes de train de banlieue, 59 gares, 1ligne d’autobus express métropolitain, 70 stationnements incitatifs, 16 terminus métropolitains et 93 km de voies réservées.
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