À la fermeture des mises en candidature, mardi à 12h30, deux conseillers municipaux avaient fait connaître leur intérêt pour le poste de maire: Jacques St-Jean, conseiller de Saint-François, et Alexandre Duplessis, conseiller de Saint-Martin.
Lors d'un point de presse, Jocelyne Guertin, membre du comité exécutif, a indiqué que le maire par intérim de Laval sera connu à la suite d'une assemblée extraordinaire du conseil municipal prévue d'ici la fin de la semaine. Selon les procédures, les deux hommes bénéficieront chacun de 10 minutes pour faire valoir leur candidature. Par la suite, les conseillers choisiront le prochain maire par vote secret.
Aux journalistes, Mme Guertin indique qu'une deuxième candidature ne constituait pas une surprise, mais elle n'a pas voulu indiquer si M. St-Jean avait fait connaître son intention de se présenter la semaine dernière, alors que Basile Angelopoulos, vice-président du comité exécutif, semblait seul en lice.
Comité exécutif
Pour Robert Bordeleau, candidat à la mairie pour le Parti au service du citoyen, la candidature de M. St-Jean n'est que du «tape-à-l'œil». Selon lui, cette deuxième candidature fait partie d'un stratagème. «Tout comme le sabordement du PRO», affirme-t-il, en rappelant que les conseillers sont redevables à la population.
Marc Demers, porte-parole du Mouvement lavallois (ML), croit que les conseillers doivent prendre leur décision dans l'intérêt de la population qui a besoin d'être rassurée et non dans une vision partisane.
Pour les deux partis d'opposition qui ne siègent pas à l'hôtel de ville, les allégations des derniers mois n'éclaboussent pas seulement l'ex-maire Gilles Vaillancourt, mais également les membres du comité exécutif. «L'ex-maire n'a jamais pris les décisions seul», souligne M. Bordeleau.
«La dernière chose dont Laval a besoin, c'est un maire qui serait cité à la commission Charbonneau ou qui serait interrogé par la police», fait valoir le représentant du ML.
Le 22 octobre, la Ville de Laval transmettait des documents à la Sûreté du Québec concernant la vente, en 2010, d'un terrain vacant pour un montant inférieur à son évaluation municipale. Quelques mois plus tard, son nouvel acquéreur avait revendu ce terrain de l'avenue Jean-Béraud et avait touché un profit de 1,2 M$.
Le procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 4 février 2008 indique que cette résolution avait été adoptée sur recommandation du comité exécutif et proposition d'Alexandre Duplessis.
Lieux géographiques: Laval, Saint-Martin, Saint-François
Publié le 20 novembre 2012
Alexandre Duplessis, conseiller de Saint-Martin et membre du comité exécutif.
Publié le 20 novembre 2012
Jacques St-Jean est conseiller municipal de Saint-François depuis 1993.
(Photo: Daniel Therrien)
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