Des citoyens relancent le débat du Train de l'est Les défenseurs d'un train de banlieue dans l'est de Laval sont revenus à la charge, lundi dernier, en soumettant une pétition de quelque 5 000 signatures au Conseil de ville de Laval, demandant à l'administration Vaillancourt d'amorcer de nouvelles communications sur ce dossier. «Le ministère du Transport a annoncé ses couleurs en février dernier concernant le train de l'est, mais nous n'avons pas baissé les bras. On espère que le dépôt de cette pétition nous permettra de relancer le débat dans le but d'améliorer le transport en commun dans l'est de la ville», a expliqué Benoit Turgeon, co-président de la Coalition Transport Laval- Lanaudière. Selon ce dernier, l'est de Laval n'a pas droit à une alternative à la voiture individuelle pour effectuer de longs trajets. Or, sa population augmentera de 20 000 personnes au cours des prochaines années pour passer à 80 000 personnes, selon les récentes prévisions démographiques. «Les citoyens de l'est ont besoin d'une alternative rapide et nous continuons de croire qu'un train de l'est Mascouche-Laval-Montréal constitue le projet le plus simple, le moins coûteux et le plus rapide pour les citoyens lavallois», a-t-il continué. Réponse positive La Coalition Transport Laval-Lanaudière a, par ailleurs, été fort encouragée par la réaction du maire Vaillancourt. «La réponse a été bien au-delà de nos espérances. C'est comme si le maire de Laval avait totalement changé de discours et s'était enfin rangé de notre côté», a-t-il affirmé, expliquant qu'il s'est engagé à faire suivre la pétition au ministère des Transports et à l'Agence métropolitaine de transport (AMT). «M. Vaillancourt nous a également promis qu'une voie serait réservée aux entrées et sorties de l'autoroute 25 pour les autobus. Comme 50 % des Lavallois traversent les ponts à chaque jour pour aller travailler, il faut absolument faire en sorte d'y réduire les congestions en encourageant les gens à utiliser le transport en commun et il semble que le maire soit finalement en accord avec ça», s'est-il réjoui. Vers un premier référendum à Laval? M.-È.P. - Quelque 95 citoyens ont signé, le 1er juin dernier, le registre pouvant mener au tout premier référendum lavallois sur le règlement donnant le feu vert au projet du Parc Mont-Laval. Alors que 76 signatures étaient requises, l'administration Vaillancourt fait maintenant face à deux choix : aller en référendum ou mettre au rencart le règlement de changement de zonage, ce qui renverra Maisons Charplexe à la table à dessin. Le greffier de la Ville de Laval, Guy Collard, ayant déposé, lundi dernier à la séance du conseil de ville, le certificat qui établit le nombre de signataires du registre, l'administration Vaillancourt a, selon la loi, jusqu'au 5 juillet prochain pour prendre sa décision et fixer la date du scrutin.