Terrebonne, vendredi 27 novembre 2015
Mardi 20 juillet 2010
Alors que les appels d'offres sont lancés pour la région moulinoise et que les travaux sont en cours à Montréal en ce qui concerne le Train de l'Est, voilà que le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, souhaite maintenant une étude de faisabilité pour un tracé qui passerait par Laval-Est.
C'est au cours de la dernière séance du conseil municipal tenue à la Ville de Laval, le 12 juillet, que le Comité de citoyens de Saint-François a déposé une pétition de 5 000 noms en faveur du projet du Train de l'Est passant par Saint-François à Laval. Ce tracé, pourtant rejeté du revers de la main par l'Agence métropolitaine de transport (AMT), refait donc une fois de plus surface. Et cette fois, le maire de la Ville de Laval, Gilles Vaillancourt, appuie la pétition et demande à ce qu'une étude de faisabilité soit réalisée en ce qui concerne une liaison passant par le quartier Saint-François.
Pourtant, il y a de cela quelques mois, le maire Vaillancourt ne voulait rien entendre du passage du Train de l'Est sur son territoire. À cet effet, Jean-Luc Labrecque, président du Comité de transport de la MRC Les Moulins, dit très mal comprendre la réaction du premier magistrat lavallois. «J'ai été surpris de lire dans "La Presse" du 14 juillet que M. Vaillancourt voulait maintenant le train. Je présume que cette décision est justifiée par le fait qu'il est le représentant de la ville et qu'il acquiesce à la demande de 5 000 citoyens. Cependant, le dossier est enclenché, et ça ne change rien pour nous. Nous avons choisi ce qui est le meilleur tracé, soit celui de Mascouche, Terrebonne, Repentigny et Montréal», mentionne-t-il.
Un Comité confiant
De son côté, le Comité des citoyens de Saint-François a confiance de renverser la décision de l'AMT. Ainsi, le responsable des communications du Comité, André Cardi, affirme que la croissance démographique que connaît présentement l'est de Laval nécessite cet équipement de transport. «Le maire Vaillancourt a dormi au gaz jusqu'à tout récemment. Il est maintenant conscient de l'importance du train pour la portion est de l'île. Notre tracé coûte seulement 175 M$, et des spécialistes du Canadian Pacific et de Bombardier confirment sa faisabilité. Je suis convaincu que l'AMT et le ministère des Transports vont revenir sur leur décision et aller de l'avant avec notre tracé», fait-il savoir.
Malheureusement, du côté de la Ville de Laval, le cabinet du maire n'a pas été en mesure de nous retourner l'appel avant de mettre sous presse.
Vous désirez commenter cet article?
Vous devez être membre
Copyright © 2008, La Revue. Tous droits réservés. | Toutes reproductions interdites