Gouvernance du transport en commun: une solution souhaitée en 2015 | Métro

Gouvernance du transport en commun: une solution souhaitée en 2015 | Métro

de journalmetro.com dans Transport collectif

Le ministre des Transports, Robert Poëti, veut trouver une solution aux problèmes de gouvernance du transport en commun dans la région de Montréal en 2015.

«On va encore s’amuser jusqu’en 2015», a-t-il affirmé avec ironie vendredi, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, en évoquant la gouvernance montréalaise des réseaux d’autobus, de métro et de trains de banlieue.

D’après le ministre, qui est aussi responsable de Montréal, il est nécessaire de revoir la façon avec laquelle les réseaux de transport en commun sont administrés afin que «les décisions se prennent, que les projets aboutissent et que la machine économique s’active».

Le maire de Montréal, Denis Coderre, qui est aussi président de la Communauté métropolitaine de Montréal, souhaite que la gouvernance du transport en commun dans la région de Montréal soit rapidement révisée. «Tous ceux qui sont autour de la table veulent vraiment que ça se règle», a-t-il dit.

Selon M. Coderre, les élus qui prennent part aux instances de la CMM devraient être en charge de la planification des transports en commun. «Il ne faut pas mettre l’opérationnel avec la planification des transports, a expliqué le maire de Montréal. Ça ne veut pas dire qu’on oublie l’Agence métropolitaine de transport (AMT). L’AMT a un rôle à jouer.»

M. Coderre a proposé en janvier, au conseil municipal, une déclaration pour demander à Québec d’accorder les responsabilités de planification, de coordination des services et de gestion des sources de financement à la CMM. Une majorité d’élus l’avaient appuyé.

Le ministre Poëti a souligné l’importance de mieux planifier les projets de transport en commun. Il a rappelé qu’au cours des cinq dernières années, seulement 60% des budgets dédiés au transport commun dans le Plan québécois des infrastructures ont été investis dans les réseaux d’autobus et de trains de banlieue ainsi que dans le métro de Montréal. Le restant a été transféré dans le fonds consolidé du gouvernement du Québec. «C’est inacceptable, a insisté le ministre. Les choses vont changer. Il faut mieux planifier.»

Le gouvernement du Québec consacre cette année 980M$ au transport en commun. «Un record», d’après M. Poëti.

 
 
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