Bien qu'elle ait largué le projet d'un tramway aérien, la STL dit conserver cette option ouverte jusqu'à ce que le centre-ville atteigne son «plein potentiel».
Un tramway aérien aurait été profitable pour Laval, si le site d'implantation initialement projeté pour la Place Bell était demeuré au cœur du Quartier de l’Agora.
Voilà ce que la Société de transport de Laval (STL) retient de l'étude de faisabilité dont les grandes lignes ont été livrées, en milieu de journée le 8 avril.
Financée l'an dernier au coût d'un demi-million de dollars, cette étude portait sur la viabilité d'un téléphérique, devant relier à la station de métro Montmorency le futur développement récréotouristique planifié dans le secteur avoisinant le palais de justice de Laval.
Toutefois, en cours de route, la STL a dû larguer cet ambitieux projet d'infrastructure.
Celui-ci n'était plus justifié à la suite du changement de site du futur amphithéâtre , prévue au départ dans le quadrilatère à l’ouest de l’autoroute des Laurentides.
L'instabilité du sol au pourtour de l'ancienne carrière Lagacé avait contraint la Ville, l'automne dernier, à relocaliser le futur complexe sportif et culturel aux abords du métro Montmorency.
Par voie de communiqué, le directeur général de la STL, Guy Picard, a tout de même accueilli avec enthousiasme les résultats de l'étude.
«L'étude démontre qu'il y a des défis techniques, mais qu’ils sont surmontables», fait-il valoir, ajoutant qu'«un tramway aérien est aussi financièrement rentable» quand l'achalandage le justifie.
À cet égard, on indique que ce moyen de transport deviendra un incontournable lorsque le centre-ville sera développé à son plein potentiel.
En plus de s'inscrire dans le virage vert amorcé par le transporteur public, le tramway aérien représente une technologie fiable, silencieuse et éprouvée pour des conditions hivernales, ne manque pas de souligner M. Picard.
La capacité du tramway aérien a été évaluée à 5000 personnes à l’heure dans chaque direction.
Partage des coûts
Lancée à la même période l'an dernier, cette étude menée au coût de 500 000 $ a été cofinancée par la STL, l'AMT et Hydro-Québec.
Elle avait été attribuée par appel d’offres public au consortium T.A.L. (Tramway Aérien à Laval), composé des firmes SMi, Canarail, Absisses recherche, Altus et MDP consulting.
La contribution de la STL au montage financier s'est chiffrée à 225 000 $.
Organisations: Société de transport de Laval, AMT
Lieux géographiques: Laval, Montmorency, Place Bell Quartier de l’Agora.Voilà Laval.Toutefois Autoroute des Laurentides
Bien qu'elle ait largué le projet d'un tramway aérien, la STL dit conserver cette option ouverte jusqu'à ce que le centre-ville atteigne son «plein potentiel».
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