TRANSPORT. Le budget adopté par la Ville et alloué à la Société de transport de Laval s'élève à plus de 138 M$ pour l'année qui débute et les dollars seront utilisés objectifs stratégiques dans sa mire.
La société paramunicipale désire «augmenter son achalandage de façon supérieure à l'augmentation de la population lavalloise», fait-elle savoir, en plus de viser une réduction de 10 % de ses émissions de gaz à effet de serre par kilomètre par rapport à l'année 2012.
Sur l'argent injecté dans le transport en commun, 75 M$ proviennent des coffres de la Ville. «Cette somme est cependant versée directement à l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui gère l'ensemble des revenus», explique Daniel Boismenu, chef Communications et Service à la clientèle de la STL
Ce montant provenant de la Municipalité représente une hausse de 6,4 % comparativement à 2017 et au cumulatif, l'augmentation atteint 30 % pour les quatre dernières années.
La STL a fait connaître cinq points saillants du budget 2018 le mois dernier. Tout d'abord, la Société prévoit offrir 1,03 million d'heures de service, une croissance de 2,6 %.
On veut également améliorer l'accessibilité des arrêts pour les personnes à mobilité réduite, huit lignes étant actuellement offertes à cette clientèle. «Nous aimerions en ajouter deux autres, toutefois des études sont en cours. On ne peut dire lesquelles pour le moment, il est encore trop tôt», mentionne Daniel Boismenu.
En ce qui a trait à la poursuite de l'électrification des autobus, on verra en 2018 le lancement d'appel d'offres public afin d'acquérir 10 véhicules électriques. Également, on prévoit la mise en service de deux autobus avec prolongateur d'autonomie, l'installation d'une borne de recharge rapide et des études en lien avec l'électrification complète du parc.
L'an dernier, la première phase d'implantation de mesures préférentielles pour bus a pris fin et la STL regarde maintenant vers la seconde étape, dont les études débuteront cette année. «Il n'y a pas encore de date arrêtée, précise Daniel Boismenu. On parle ici d'études d'avant-projet et par la suite, il doit y avoir des études de préfaisabilité et de faisabilité. La deuxième phase pourrait être en continuité avec la première, peut-être l'ajouts de d'autres voies réservées, par exemple.»
Finalement, l'agrandissement du garage situé dans le parc industriel Centre sera discuté avec l'amorce d'une étude. (D.H.)