Terrebonne, vendredi 4 décembre 2015
Véronick Talbot
Mardi 7 février 2012
Le 7 février, le «Journal de Montréal» révélait que Québec relançait le projet du Train de l'Est et que l'Agence métropolitaine de Transport (AMT) recommencerait à octroyer des contrats, sous l'étroite surveillance du gouvernement. Une nouvelle qui a été confirmée par l'AMT lorsque jointe par le journal La Revue.
«Le Conseil du Trésor a effectivement entériné le dossier d'affaires final (DAF) le 19 janvier à huis clos, et l'AMT va pouvoir poursuivre le processus d'appels d'offres et d'octroi de contrats en lien avec ce dossier», a déclaré Brigitte Léonard, porte-parole de l'Agence.
Elle aussi confirmé que c'est la gare de Mascouche qui fera l'objet du premier appel d'offres de l'AMT, mais qu'il «n'y a pas encore de date finale sur la table». «Nous avons mis en place des mesures de contrôle de même qu'un comité de gérance pour superviser le dossier. Et tant qu'il n'y aura pas d'approbation du côté de ce comité de gérance, qui relève du gouvernement, aucun appel d'offre ne sera lancé», a toutefois tenu à préciser Isabelle Mercille, porte-parole au Conseil du Trésor, en entrevue avec le journal La Revue.
Rappelons qu'en août 2011, le Conseil du Trésor ordonnait à Infrastructure Québec de réviser tous les travaux de construction et d'aménagement du Train de l'Est, après avoir appris que les coûts estimés du projet étaient passés de 478 M$ à 665 M$, stoppant du même coup tout octroi de nouveaux contrats et tout appel d'offres.
Après que le dossier d'affaires final (DAF) eut été déposé au Conseil du Trésor pour analyse le 13 décembre, on apprenait que le projet coûterait finalement 715,3 M$ aux contribuables et que des éléments, dont la gare de Charlemagne, seraient abandonnés.
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